L'art pourrait-il devenir un rempart contre la question morale et le féminisme ? L'art pourrait-il faire une échappée contre monde réel ?

dimanche 11 juin 2017

LES SAVANTURIERS- L’Amazonie précolombienne et le bon usage des antibiotiques



https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-inter/l-esprit-inter-11-juin-2017

https://www.franceculture.fr/conferences/universite-bretagne-loire/otto-dix-tout-art-est-exorcisme

pâlir

  1. Devenir pâle; Briller faiblement, éclipser, perdre en force, faiblir; Inspirer des émotions qui rendent pâles, de la crainte, de l'envie, du dépit, etc  pâlir   Pâlir de + compl. indiquant la cause physique ou psychologique de l'action.Pâlir de voir, d'entendre qqc.; pâlir de froid; pâlir, faire pâlir d'émotion, d'effroi, d'envie, de honte, de plaisir. Elle était fort pâle, tremblante, prête assurément à toutes les folies. Quant à lui, je le voyais pâlir aussi, pâlir de colère et d'exaspération (Maupass.,Contes et nouv., t.2, Modèle, 1883, p.426).Tout ce qu'il disait semblait d'or. Ce fut vraiment ce que les éditeurs d'aujourd'hui, dans leur patois, appelleraient un grand lancement, à faire pâlir de jalousie tous les confrères de Jean-Jacques (Guéhenno,Jean-Jacques,1952, p.66).− P.méton. [Sans compl. prép.] Faire pâlir. Inspirer de la crainte, de l'envie, du dépit, etc
  2.   Il est midi. Le ciel sans un nuage n'est pas bleu mais grisâtre, comme si, de même que le fer rouge, il avait pâli à force de chaleur; la lumière est livide et les ombres sont faibles… Montherl.,Songe,1922, p.122.− Part. passé adj. Couleurs, teintes pâlies; encre pâlie; photos pâlies. Considérez au Louvre, dans l’Esther de Véronèse, la charmante suite des jaunes qui, vaguement pâlis, foncés, argentés (…) se fondent les uns dans les autres (Taine,Philos. art, t.2, 1865, p.336).Une grosse barque qui venait de l'Océan et dont les flancs pâlis et délavés apportaient dans ce paysage verdoyant la vision de l'horizon marin (Lacretelle,Hts ponts, t.1, 1932, p.84).2. [Le suj. désigne une lumière ou une source lumineuse] Perdre de son éclat, de sa force; devenir plus faible. Le temps n'est plus où les cieux et la terre se mariaient dans un immense hymen. Le soleil pâlit, et la lune devient blême à côté des becs de gaz(Flaub.,Corresp.,1841, p.86).Le matin s'éveillait dans la lumière et la rosée. Un croissant de lune, mince comme un fil, pâlissait et se fondait peu à peu dans la splendeur du jour (Moselly,Terres lorr.,1907, p.252).♦ P.métaph.:4. … si nous étions sûrs, absolument sûrs de survivre, nous ne pourrions plus penser à autre chose. Les plaisirs subsisteraient, mais ternes et décolorés, parce que leur intensité n'était que l'attention que nous fixions sur eux. Ils pâliraient comme la lumière de nos ampoules au soleil du matin. Le plaisir serait éclipsé par la joie.Bergson,Deux sources,1932, p.338.− Loc. fig. Son étoile pâlit. Sa renommée, son autorité, son prestige diminue. Décidément mon étoile pâlit; ce petit hobereau de campagne l'emporte sur moi (Gautier,Fracasse,1863, p.299).Les actrices britanniques voyaient leur étoile pâlir devant Gaby Deslys (Morand,Londres,1933, p.52).C. − Au fig., dans le domaine moral.Perdre de sa force, de son pouvoir, de sa valeur; s'affaiblir. Souvenir, gloire qui pâlit; pâlir devant, auprès de qqc. Toute la philosophie antique pâlit devant le seul livre de la Sagesse (J. de Maistre,Soirées St-Pétersb., t.2, 1821, p.190).L'Assomption de Louis Carrache fait pâlir tous les tableaux qui l'environnent(Stendhal,Mém. touriste, t.3, 1838, p.208).Au grand jour de la mémoire habituelle, les images du passé pâlissent peu à peu, s'effacent, il ne reste plus rien d'elles (Proust,J. filles en fleurs,1918, p.643)

    La profanation est un acte dit sacrilège, consistant en un mélange réel ou symbolique d'éléments du sacré avec des éléments du profane, d'une façon qui n'est pas prévue par les règles et rituels du sacré, ou qui va à leur encontre. La profanation est un manque de respect du sacré.
  3. heurté (h aspiré)\œʁ.te\

    (Peinture) Qualifie un dessin où l’artiste a négligé de fondre les teintes avec soin et d’adoucir les contours, mais qui est large et vigoureux.
    (Par analogie) (Sculpture) Qualifie une sculpture aux contours nettement ciselés
    (Par analogie) (Littérature) Qualifie un texte dont la forme semble brute.
    (Figuré) Dont les composants se succèdent et s’opposent de façon pas très harmonieuse.
    Dessin heurté. — Manière heurtée. - Touche heurtée.

    Style heurté. — Phrases heurtées.